dimanche 4 mai 2008

Ne dites rien



Voila en tout et pour tout presque 6 mois que je vis a Los Angeles et je viens tout récemment de me rendre compte que dans cette mégalopoles de plus de 10,000,000 d'habitants la nature est partout et surtout elle est splendide. De prime abord on ne s'aperçoit pas que la nature est partout. On fait plutôt comme moi et on se plaint du manque de parc publiques. Si a Bruxelles, on peut marche le long d'une rue sans voir un seul arbre ici c'est impossible. Y'a des arbres partout. Et ce n'est pas tout. Ils sont splendides ces arbres. Un peu comme les habitants de la ville la plupart de ces arbres sont des immigres. Ils viennent d'ailleurs. Prenez les palmiers par exemple: des immigres. Ils sont arrives avec l'homme. Ici on est en plein désert alors les arbres ne doivent leur salut (ironiquement) qu'a l'irrigation développée par l'homme. La ville offre gratuitement des arbres a ses habitants pour qu'ils les plantent dans leurs jardins. La nature rend bien ça a l'homme, les jardins en façade sont toujours splendide mais pas seulement. Regardez plutôt la droite que cet arbre a décidé de coller a cette voiture (y'avait pas de vent de jour la).

mercredi 12 mars 2008

Des questions ?

Salut a tous,
Woaow trois semaines. Depuis lors, pas mal de choses se sont passées.
Mais je me demande en ce moment si c'est réellement d'un quelconque
intérêt de faire une liste exhaustive. Alors voici un compromis. Je vais me rattraper
dans en style inspecteur gadget: Appartement inondé ... stop ... ventilateur sécheur de
moquette pendant trois jours ... stop ... anniversaire ... stop ... 28 ans ... stop ...
possède une automobile ... stop ... honda civic ... stop ... tres belle voiture ... stop ...
billet de retour ... stop ... en Belgique du 24 au 29 avril stop

Je travaille dans une grande pièce remplie de garçons informaticiens. Je vous passe les sujets de discussion les plus étranges que j'ai pu entendre, les deux tortues (vi & emacs) qui ont droit a un bain quotidien, des promenades au soleil et des lampes chauffantes pour leur faire une belle carapace. J'ai remarque la chose la plus étrange qui soit 2 ou 3 semaines auparavant.
Certains de mes collègues ne posent jamais de questions. J'ai vérifier cette théorie étrange en me concentrant lors de nos échanges. Pas une seule question. Au début je pensais que c'était moi. Je culpabilisais sur mon anglais, peut-être ne comprennent-ils pas une phrase de ce que je raconte, culpabilisent a leur tour et ne posent donc pas de questions. Ensuite j'ai pense au politiquement correct: on ne pose pas de questions parce qu'on pense que ça peut vexer. En ne posant pas de questions, on a moins de chances de vexer. J'ai donc fait par de cette observation a mon collègue Michael qui lui, heureusement, me pose de questions. A lui non plus ils ne lui posent pas de questions. On entretient pourtant avec certains d'entre eux, de très bons rapports.

Je suis toujours bloque dans ma réflexion a la question suivante: "Comment peut bâtir des rapport sociaux sans poser de questions ?". J'ai pas encore trouve de réponses mais je me dis que si certains auteurs parviennent a écrire un roman sans utiliser la lettre 'e', on doit bien pouvoir s'en sortir sans poser de questions. N'est-ce pas ?

PS: Rien d'étrange dans la photo ?

jeudi 6 mars 2008

405, Jose Staquet, Psychic...


Cette première photo d'apparence anodine est peut-être la plus intéressante de la série parce qu'elle représente très justement Los Angeles. Je vous explique en deux mots pourquoi. C'est grand grand, plat, sans piétons, ensoleillé avec des palmiers, des poteaux, des cliniques pour animaux et des sans abris (il n'y a personne sur la photo mais je pense qu'un sans abris a laisse ses affaires dans un gros paquet devant la porte de la clinique).

La 405.
Ne cherchez pas la Peugeot c'est la freeway derrière chez moi.
Trafic plus ou moins fluide pour un samedi après-midi.
Ça fait rêver hein ?
La ville regorge de belles choses que j'essaie de valoriser dans ce qui suit.

Ce qui suit a été pris lors d'une de mes multiples balades a bicyclette.






Moi je vois une énorme tête de Gremlins dans cet immeuble.


Fini le tour a velo, observez attentivement les deux photos qui suivent.


Ces deux cliches ci dessus méritent une explication. Celle-ci s'adresse en tout particulier aux Brainois. Voici un commerçant encore moins sympa que Jose Staquet (le moins sympa des commerçants Brainois qui ont la caractéristique d'être particulièrement austères et désagréables dans leur immense majorité). La première photo met en garde les clients potentiels. La deuxième est tout aussi intéressante je vous la détaille. Il s'agit en fait d'une crêperie dans un îlot majoritairement nippon. C'est une toute petite échoppe. Si vous examinez bien la photo vous verrez une main. C'est celle du commerçant et vous ne verrez pas plus du personnage. Il vous sert donc sans vous voir (Jose Staquet lui vous servait tout en regardant la télévision). Il faut donc se débrouiller en s'adressant a des mains gantées. C'est très déroutant. Je regardais tout le temps les mains pour essayer de mieux comprendre ce qui se passait. Elle bougeaient tout le temps puis elles ont pris mon billet, m'ont rendu ma monnaie et plus tard elles m'ont donne ma crêpe baptisée Ingrid Bergman. Je dois dire que les japonais sont assez brillants pour faire les crêpes. Note aussi la pancarte qui dit "Nous avons le droit de refuser de servir n'importe qui".

Un métier qui a la cote ici: "Psychic". Ça serait l'équivalent de nos marabouts/sorciers/guérisseurs bruxellois.

Question a mes lectrices

Ce post est principalement destine aux hommes, pour qu'ils puissent un peu mieux comprendre les femmes. Toutefois, mesdames, votre participation est indispensable afin de m'expliquer ce secret qui vous partagez toutes entre vous.

Je vous explique l'énigme. Tous les matins les américaines ont l'habitude, en plus du téléphone, du café et du blackberry de se maquiller dans la voiture. Jusque la rien d'extravagant. Mais ce matin la, avec mon colocataire comme témoin, on a assisté a une scène très bizarre. La bonne femme dans la voiture juste devant nous se maquille avec du soleil. Comme instrument elle utilise une loupe (véridique) qu'elle agite devant ses yeux en veillant a concentrer les rayons du soleil sur ses paupières. C'est quoi ce truc ? Est-ce que c'est vraiment du maquillage ou j'anticipe ? C'est pour se réveiller quand on est fatigué le matin ? C'est pour rattraper son bronzage parce qu'elle a oublié de fermer les yeux lors de sa séance de banc solaire (évidemment ici, il y a des bancs solaires même si le soleil brille 364 jours par an).

Mon hypothèse c'est que c'est pour tendre la peau, pour avoir des paupières qui pendouillent pas ... la dame était une asiatique d'une trentaine d'années, je sais pas si ça peut aider. Mes très chères lectrices j'attends donc vos suggestions par mails. Les plus belles réponses seront récompensées.

Guides touristiques

J'entends par la, le livre et pas la personne. A l'instar du guide du routard chéri que tout le monde a dans sa bibliothèque. Oui oui, je parle bien de celui qui moisit sur une étagère et qui vient de souffler ses 5 bougies. Ma petite expérience des voyages m'avait déjà conseille de me méfier de ces guides quand bien même leurs auteurs sont de bonne fois. Dorénavant je veux plus en entendre parler. Je suis devenu un opposant farouche aux guides touristiques. Un double traumatisme a l'origine de ce blocage. Le guide sur le banc des accuses aujourd'hui est un guide anglophone spécialisé sur Los Angeles.

Le premier traumatisme remonte date de mon précédent séjour. Je tanne un ami pour aller faire un tour en vélo. Je lui dit que j'ai trouve l'itinéraire de rêve, en site propre et de surcroît conseille par un édile local qui vante la promenade comme une des plus belles de la ville. Afin d'épargner sa famille des représailles je ne le nommerai pas. L.A River. Quel nom prometteur. En réalité un cauchemar urbain. A gauche, la susnommée 'River' n'est autre qu'un égout géant a ciel ouvert, entre deux arbres morts des caddies de super marche. A droite, la '5' une freeway. Alors une freeway c'est une autoroute urbaine. Il y a plus de 1000 km de ces autoroutes a Los Angeles. Comme les américains font tout en grand c'est 5 bandes de circulation dans chaque sens. C'est assez bruyant et pas très agréable (mais c'est très pratique, je dois l'avouer). En dessous, du béton, du béton encore du béton, même pas une racine qui dépasse. Au dessus un ligne haute-tension, autant qu'elle soit la entre une autoroute et un égout. En effet, qui serait assez stupide pour s'aventurer ici ?

Le deuxième traumatisme est plus récent. Je tanne toujours le même ami pour aller manger chez Jhonnies Pastrami, un 'dinner' local qui existe depuis 1953. Un signe de qualité ça! Le guide est a nouveau très élogieux et a nouveau vanté par une figure locale (un journaliste du LATimes). On arrive, on s'assied. On regarde le menu depuis pas trente secondes que la serveuse (qui semble travailler la depuis une éternité) nous demande si c'est la première fois qu'on vient. On avoue: "Oui c'est bien la première fois".


Elle nous explique donc que chez Johnnie Pastrami on ne regarde pas le menu, on prend des Pastramis, un point c'est tout. On prend donc deux Pastramis, pour la boisson on a quand même eu un peu le choix. Les Pastrami arrivent. C'est des tranches des viandes toutes fines cuites a la va-vite dans un liquide qui donne un goût bizarre. Le tout dans un peu aux accents chimiques. C'est dégueulasse, vraiment. On s'est fait rouler. Je déteste les guides touristiques. C'est décidé je n'écouterai plus que mon instinct et le bouche a oreille.

Petit complément d'information par mon collègue Gilles de Bruxelles (maintenant a Oxford): "les Pastrami ne sont normalement pas cuits. Il s'agit de viande placée dans la saumure et les épices (ou parfois fumée). C'est peut-être pour ça que ça t'a donné l'impression que ce n'était pas assez cuit... Ceci dit, je ne doute pas que ce fut dégueulasse à voir la photo."

dimanche 17 février 2008

Un peu moins belge

Dans mon périple administratif je voudrais vous faire partager mon expérience du consulat de Belgique. En chemin je me demandais a quoi cela pouvait bien ressembler, s'il y aurait du monde et toutes ces questions pratiques. Après avoir signe le registre d'arrivée, je prends l'ascenseur qui m'emmène tout droit a ce fameux consulat. Il s'agit d'une suite, c'est a dire un bureau indépendant et fermé avec une clef. Je pousse la lourde porte. Personne. Deux portraits m'apparaissent soudainement. Il s'agit des souverains dont la photo trône (c'est le cas de le dire) flanquée du sceau royal a 15 000 km de chez eux. Jusque la tout est normal mais j'ai du mal a me faire a l'idee que ces portraits ont pris l'avion pour finir accrochés dans un immeuble Californien.

Derrière une vitre blindée (çà doit être l'unique en ville car, même a la banque, on est en contact direct avec le personnel) une employée qui n'a pas l'air de crouler sous l'ouvrage parle au téléphone. Après quelques minutes de conversations, l'employée consulaire (manifestement neerlandophone vu l'accent) s'occupe d'accueillir ce frais moulu citoyen belge. Lors de ces quelques minutes j'ai pu regarder attentivement autour de moi et il ne m'a pas fallu très longtemps pour remarquer un autre énorme portrait (mais plus d'un membre de la famille royale) derrière la vitre blindée. Une affiche de film colorée qui vient casser l'ambiance un peu austère de ce consulat. Et qui figure sur l'affiche ? Jean-Claude Van Damme qui a également pris la peine de dedicacer l'affiche: "To my Belgian friends" a-t-il écrit. Il a l'air décidément tellement fière de ses origines qu'on en est devenu ces amis. Quel c.. Mais non, c'est pas vrai, c'est Jean-Claude, c'est tout.

En sortant je me suis dit, qu'il doit y avoir décidément peu de pays sur la planète qui pousse l'esprit d'auto-derision jusqu'à mettre un portrait du Jean-Claude Van Damme local dans ses représentation consulaire. Tout ça bien sur avec le consentement des officiels qui doivent visiter
la représentation de temps a autres.

C'est sur que je me sentais un peu a la maison même si on sortant de la je me sentais un peu moins belge. Et pour cause, ma carte d'identite est restee sur place. "Maintenant, elle ne sert plus a rien" m'a servi l'employée du consulat avec son accent du nord.

Snif snif ...

dimanche 10 février 2008

Mais non je ne vous oublie pas


Loin de moi cette idée, je ne vous oublie pas. Ma vie a été un peu agitée cette dernière semaine: des formalités administratives en pagailles (a présent terminées), un déménagement, un permis théorique réussi et un pratique raté (après 9 ans de conduite en Belgique, non mais!).

Je pense souvent a mon blog a vous, a ce que je vais vous écrire. Et vous aussi vous y pensez, je reçois des petits messages d'encouragements, des demandes aussi (Enghien je mets de photos comme exigé). J'ai donc troqué mes deux actrices végétariennes pour un collègue serbe. Je ne sais pas encore si j'ai gagné au change mais il mange de la viande et a des talents certains pour la cuisine. Mon confort s'est amélioré, 30 minutes porte a porte pour aller travailler et l'océan pacifique n'est plus a quelques "block" (l'unité de base pour les distances, un block valant un pâté de maisons).

Aujourd'hui je vais a nouveau vous parler des particularités que j'ai relevé. En premier lieu je nommerai ce que j'appelle la tondeuse verticale. Alors qu'en Europe on s'amuse a couper nos pelouses selon un axe horizontal, aux États-Unis ils coupent en plus a la verticale. C'est une tondeuse qu'on pousse aussi et il y a une petite lame (grande comme un assiette a dessert) qui
tourne verticalement. Après plusieurs apparitions j'ai compris que cette étrange machine avait pour but de bien délimiter la bande de terre de la bande de béton. Pas questions que la nature reprenne ses droits sur le béton ou l'inverse, chacun a sa place. En action ça fait un peu peur parce que ça a l'air dangereux mais ça fait aussi des étincelles (par le contact avec le béton) alors ça détend.

Venice beach ... et ses surprises. Samedi, gros soleil et première chaleur 25C. Mon colocataire
me propose une bière a Venice beach, j'accepte sans conditions. On s'installe en terrasse et on commence a entendre des cris étranges. Ça continue, ça continue. Je me retourne je ne vois rien, je comprends pas d'où ça vient. Je me retourne encore et plus. La table d'à cote a un invite un peu spécial un perroquet énorme (comme en atteste la photo) en liberté. Une brave bête ma fois. Et moi qui pensait attirer l'attention avec mon pull avec Bruxelles brodé en grandes lettres d'argent. Encore merci a ceux qui me l'ont offert, je le porte souvent, mais ca n'a servi a rien, j'étais humilié par ce foutu perroquet.